Sans bac et sans complexes

Hommes politiques, grands patrons, artistes… Trombinoscope européen des people qui ont réussi sans bac ou son équivalent.

Georges Marchais, mécano dans l’aéronautique

L’ex-secrétaire général du PCF, décédé en 1997, fait partie des rares personnalités politiques (Pierre Bérégovoy, Christian Estrosi..) à ne pas avoir décroché le précieux sésame. Agé de 20 ans, le jeune Georges Marchais travaillera comme mécanicien ajusteur dans l’usine aéronautique Voisin, à Issy-les-Moulineaux. C’est par le biais de ses activités syndicales qu’il accèdera à la politique.

Alain Delon, apprenti charcutier

L’acteur star n’a pas fait de vieux os sur les bancs de l’école. Fils de divorcé, placé en famille d’accueil, le jeune Delon s’est fait renvoyer six fois de l’école. Pas de passage par la case bac pour lui. A contre-coeur, il optera pour un CAP de charcutier dans l’optique de reprendre l’affaire de son beau-père à Bourg-la-Reine. Ce ne sera que plus tard après son retour d’Indochine que l’histoire d’Alain Delon croisera celle du cinéma. En traînant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, il fait la rencontre de Jean-Claude Brialy qui l’invite au Festival de Cannes… quelques essais plus tard sa carrière est lancée.

Pierre Bérégovoy, ouvrier devenu premier ministre

Celui qui fut le chef du gouvernement sous Mitterrand (1992 – 1993) a travaillé dès l’âge de 16 ans à l’usine de tissage Fraenckel en tant que fraiseur. Titulaire du certificat d’études et de deux CAP d’ajusteur et de dessinateur industriel, il suivra par la suite une carrière de cadre chez GDF avant d’embrasser un parcours politique. 

François Pinault, self made man à la française

L’homme d’affaires français, parmi les plus grosses fortunes mondiales, a bâti un véritable empire sans même avoir décroché le bac. L’ancien président du groupe Pinault-Printemps-La Redoute (PPR), aujourd’hui propriétaire du club de football du Stade rennais, a quitté l’école à 16 ans et a gardé un mépris profond pour les diplômes et l’establishment. Il crée les Etablissements Pinault, avec l’aide de sa belle-famille de l’époque. Cette entreprise était spécialisée dans la vente et la transformation du bois.

Richard Branson, cancre et entrepreneur précoce

Avant de devenir un des plus gros entrepreneurs de la planète avec sa marque Virgin, Richard Branson, enfant dyslexique, a mené des études médiocres à Scaitcliffe School puis Stowe School où il se distingue.. par ses mauvais résultats. La petite histoire veut que son proviseur lui aurait lancé : « tu finiras en prison ou milliardaire.” Cancre à l’école, le jeune Branson ne manque pas d’idées pour autant, se lançant tour à tour dans un commerce de sapin de noël, un élevage commercial de perruche et la publication d’un magazine… Tout ça avant l’âge de seize ans.

Joschka Fischer, taxi, ouvrier puis ministre

L’ancien vice-chancelier et ministre des affaires étrangères allemand, Joschka Fischer (Vert) a quitté le lycée à 17 ans, sans le bac. Il entamera une formation de photographe vite avortée. Dans les années 1970, le futur ministre, travaillera comme ouvrier dans une usine Opel d’où il est renvoyé à cause de ses activités militantes. Il a aussi gagné sa vie  comme chauffeur de taxi et libraire avant de devenir député au début des années 1980.

Jean Paul Gaultier, enfant et déjà styliste

Né dans une famille modeste de la banlieue parisienne, d’une mère secrétaire et d’un père comptable, Jean Paul Gaultier dessine des vêtements depuis son plus jeune âge. C’est sa grand-mère qui l’initie  l’enfant à la couture.  A six ans, il fait ainsi ses premières expériences « stylistiques » sur son ours en peluche, après avoir découvert des corsets dans une malle de sa mamie. A quinze ans, il dessine les esquisses d’une collection de vêtements pour enfants. Ado, il décide d’envoyer ses croquis à Pierre Cardin qui remarque son talent et l’embauche à 18 ans, sans le bac.

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